Des droits subjectifs fondamentaux de l’individu jusqu’au droit objectif régissant la société, les questions liées à la sexualité font l’objet d’une activité juridique diversifiée. Du micro-juridique au macro-juridique, celle-ci sera déclinée en trois temps.
D’abord, il s’agira d’envisager la question sous l’angle de la liberté de l’individu, acteur de son intimité. Dans une démarche chronologique, les intervenants s’interrogeront tant sur l’accès à la sexualité que sur ses pratiques.
Ensuite, un deuxième atelier prolongera a thématique sous l’angle de la protection de l’individu victime, dans son intimité, de pratiques violentes. Cet atelier sera à son tour subdivisé en deux temps, visant à étudier les types de violences, puis les types de victimes.
Enfin, le troisième atelier se saisira de la question à l’échelle la plus large, envisageant les modalités par lesquelles une société toute entière cherche à protéger ses valeurs. La protection de la société implique alors des limitations à la sexualité, pour des raisons d’ordre public. D’une part, certaines sociétés organisent des ingérences dans la capacité génésique des individus, pour favoriser ou interdire la procréation. D’autre part, toute société s’interroge face au phénomène croissant de marchandisation et d’entreprenariat du sexe.
